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Les deux doigts dans la prise est le nouvel album solo du chanteur et guitariste français Sanseverino, le premier depuis Montreuil - Memphis (2017). Accompagné d'un backing band de grand talent, Sanseverino nous fait profiter de son jeu de guitare virtuose ainsi que de sa gouaille inimitable tout au long des 12 titres de l'album, dont Chez J.J. Cale, hommage au grand guitariste/chanteur américain, ou encore Qui c'est celui-là, reprise du classique de Pierre Vassiliu.

Un album familial avec 3 générations entremêlées dans un même témoignage poétique et musical, le père le fils et les deux petits enfants. Des chansons qui disent de ce monde l'étrange beauté, la quête d'un impossible amour dans des textes ciselés portés par des mélodies riches et chantantes. Un travail d'équipe, dépassant, et de loin, le cadre familial. Musiciens, arrangeurs, ingénieur du son, tous se sont unis pour offrir un magnifique double album avec près de 10 titres studio complétement inédits de Graeme Allwright dont une merveilleuse chanson hommage à Léonard Cohen.

Elton John fut la première rock star occidentale à se produire en Union Soviétique. Ce live inédit en CD vient célébrer le 40ème anniversaire de cette tournée historique. Lors de cette tournée Elton était uniquement accompagné du percussionniste Ray Cooper, et plus de la moitié du concert est une superbe performance solo de l'artiste. Le show du 28 mai à Moscou fut enregistré, puis diffusé à la BBC.

Auteur-compositeur-interprète, Alex Beaupain occupe une place à part dans la chanson française. Il alterne des albums solo, bandes originales de films et écrit aussi pour d'autres. L'artiste fait un retour remarqué en nous présentant Love on the beat. Sur cet opus, l'artiste ré-interprète en intégralité l'album de Serge Gainsbourg accompagné de l'Orchestre Philharmonique de Radio France lors d'une soirée spéciale.

Dans les années 60, le cinéma vit une profonde mutation. Et Dieu créa la femme, le film emblématique réalisé par Roger Vadim en 1958, révèle dans une scène mythique l'époustouflant déhanchement de l'actrice Brigitte Bardot. Avec délectation, en France et ailleurs, on découvre et on danse, à l'image de B.B. sur ces rythmes tropicaux : mambo, samba ou cha cha cha... Un des porte-voix de ces différents courants musicaux importés d'Amérique du Sud sera la compositeur Paul Misraki, déjà célèbre pour ses thèmes et chansons écrits entre autres pour Henri Salvador ou repris par l'Orchestre du Splendid (Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux). Ce grand musicien ne cessera tout au long de sa vie de distiller au cinéma et ailleurs les rythmes et les harmonies caractéristiques de ces contrées tropicales.

Plus de huit ans après Diorama, le producteur allemand annonce la sortie de son cinquième album studio très attendu. Avec douze morceaux élaborés appelant à la protection de la biodiversité, Eulberg compose un disque remarquablement détaillé qui met en avant tout son talent grâce à ses éléments d'ambient, d'électronica et de pop infusés de sons naturels. Mannigfaltig présente une grande avancée artistique de la part d'Eulberg, qui utilise de nouveaux synthétiseurs et mixeurs comme de l'aquarelle, les étendant doucement sur des rythmes tranquilles et des harmonies angéliques pour développer des techniques de production inédites. Le résultat est un disque positif, une mosaïque d'émotions et de couleurs construite à partir de strates sonores riches et complexes. Alliant la beauté de la nature à la beauté du son, Eulberg recrée des paysages à couper le souffle dans cet album passant de la mélancolie à l'euphorie.

Entre l'excentricité de Diane Dufresne et la poésie de Richard Desjardins, Geneviève Morissette est une bête de scène qui chante l'usure du couple, les menstruations ou l'accent québécois avec une énergie qui vient du rock.

Aux percussions de son île, l'icône réunionnaise du maloya-blues emmêle les mélopées d'un violon virtuose. Sur ses pistes voyageuses aux couleurs blues, maloya et rock, elle rend grâce à ses ancêtres et chante la paix. Sans compromis mais fort d'une sensibilité à fleur de peau, dans la puissance et la douceur, Mersi est Christine Salem.

C'est une histoire comme on les aime : une histoire qui chante les vérités et vertus de l'amitié et de la musicalité. En 2009, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Segal décident de saisir dans un album les conversations instrumentales qu'ils aiment tisser à quatre mains depuis plusieurs années. Enregistré à Bamako dans le studio de Salif Keita, Chamber Music, qui sera sélectionné dans les meilleurs albums de l'année pour la NPR, The Guardian ou Le Monde, s'attire un véritable plébiscite critique et public, débordant le cadre des genres, des modes, des frontières. Six ans après Chamber Music (30 000 ventes en France), la complicité au long cours entre les deux hommes, qui n'a cessé de s'enrichir et de s'épanouir au fil de leurs périples, résonne plus que jamais dans Musique de nuit. C'est d'ailleurs en tête-à-tête, sans le concours d'autres instrumentistes, que Ballaké Sissoko et Vincent Segal ont cette fois-ci choisi d'unir leurs forces - les forces sans apprêt ni limites de ceux qui n'ont plus rien à se cacher, et qui ont encore tant à s'offrir. L'idée de base était, comme pour Chamber Music, de fixer leurs dialogues à Bamako. Musique de nuit est le fruit de deux sessions captées sur le vif, avec un minimum de prises et dévoile ainsi une même liberté en marche et en actes, où se répondent les esprits des musiques mandingues, baroques, brésiliennes, jazz, gitanes...

Avec plus de 800 000 albums vendus depuis 2014, Vianney, récompensé aux Victoires de la Musique en 2016 et en 2017, s'est imposé comme un artiste incontournable. Fer de lance de la variété française actuelle, il écrit et compose également pour d'autres artistes tels que Patrick Bruel, Kendji Girac, Erza ou Black M. Place désormais aux nouvelles compositions originales telles que les singles N'attendons pas et Beau-papa.

Enregistré en analogique entre la France et Austin, (Texas), c'est un album coloré de folk, rock 70's, de blues rock et du feu dans la voix à la fois hommage à ses influences et bien ancré dans son époque, défendu sur scène en quartet avec un enthousiasme contagieux. Une voix chaude et suave, des guitares stylées, des compositions soignées et électrisantes...

Premier contact, formule de politesse accueillante avant d'offrir au visiteur onze chansons comme un coloré bouquet de fleurs fraîchement écloses et encore pleines de sève, dont les parfums réveillent des souvenirs d'âges d'or, de paradis perdus puis retrouvés : l'enfance et la musique des 60's. Pi Ja Ma est né en 2015 de la rencontre entre la chanteuse Pauline de Tarragon et l'auteur-compositeur-multi-instrumentiste et réalisateur d'album Axel Concato, autour de fous rires et d'une passion commune pour la pop au sens large, qui prend le large. Pauline est beaucoup trop jeune pour avoir connu les 60's, elle a même encore un orteil dans l'enfance. Un peu plus âgé et beaucoup plus expérimenté, Axel sait reconnaître une bonne chanteuse quand il en entend une, et adore alors lui inventer des chansons sur mesure. Des chansons de rêve, vivifiées par l'énergie romantique de la jeunesse.

À travers un programme de Consort songs pour 5 violes de gambe et voix de contreténor, l'ensemble Céladon met en avant, au delà de toute temporalité, l'évidente passerelle artistique entre musique de la Renaissance et musique contemporaine anglaises. Cette logique du sens harmonique, rythmique et poétique, nous ouvre un champ d'exploration autour de l'identité sonore et de la tradition. Comment les compositeurs de ces deux époques, si éloignées en apparence, ont traité la fusion des timbres, avec cette même volonté de toucher en profondeur, d'aller vers la plénitude d'un son à la fois puissant et caressant ? Pas d'opposition entre les deux époques dans cet album, puisque la musique de Michael Nyman découle tout naturellement de celle de ses prédécesseurs; mais plutôt un savant mélange des genres, démontrant une étonnante proximité de ces oeuvres, imbriquées dans le programme. D'un siècle à l'autre, c'est à chaque fois la force d'un témoignage projeté par le timbre de contre-ténor, l'intensité du consort de violes de gambe qui porte l'envol et finalement une magie qui s'opère, l'expression paradoxale d'une voix, qui est à la fois la seule, et la sixième, une parmi les violes.

A travers ses douzes chansons le chanteur québécois raconte un délire onirique invoquant des figures mystiques comme Nosferatu ou encore l'actualité tragiques des attentats. Personnel et expérimental, ce 2ième album enregistré entre le Québec et la France ressuscite la synthé-pop nineties, mélange les genres et les émotions avec classe, intensité et mélancolie